Elisabeth Gérons-Forestier.    Pierre Mariétan

fuite des corps (Elisabeth Gérons-Forestier)

(le fondement de mon travail, les ombres portées d Hiroshima, comme symbole de l’ horreur faite aux hommes par d’autres hommes, réactivés avec  la catastrophe de Fukushima dai ichi.)

La forme du kimono - une forme que l’on assimile automatiquement au Japon- a été l’aboutissement d’un travail à base d’éléments géométriques élémentaires : rond, carré, triangle.

C’est pourquoi j’ai utilisé la forme du kimono pour illustrer  mon travail comme symbole de la personne humaine. Un vêtement amené à se déchirer, flotter, à perdre toute consistance où l’on ne perçoit plus que la trame…lambeaux d’une vie qu’il faudra bien reconstruire si c’est possible  je travaille aussi la photo et le land-art

 

CORPS DE PIANO (Pierre Mariétan)

Cette composition, in progress, est issue de l’exploitation des caractéristiques duelles du piano, instrument à percussion et instrument résonant. Par ailleurs elle fait état, constamment, de la globalité des sons que le piano produit dans la totalité de ses registres, suivant une évolution constante entre les extrêmes et touches centrales, intermédiaires et symétriques, selon la constitution même du clavier.

Par ailleurs, l’objectif est d’échapper à toute tentation émotionnelle, en comprenant par là que la seule préoccupation a été de qualifier les sons pour eux-mêmes, dans l’instant de leur existence unique. Ici la pratique du piano, correspondant au mode de jouer l’instrument,laisser sonner les notes ou brièveté du juste toucher, conduit à déhiérarchiser les relations entre les fréquences. Autrement dit c’est le note à note qui compte en tant qu’élément d’une composition “plastique“ sans “histoire“ ou “dramatisation“.

Cela permet de libérer l’écoute de l’auditeur qui entre et sort du jeu lorsqu’il le désire, sans avoir le sentiment d’en avoir été exclu.

Réalisation des structures enregistrées : Guillaume Billaux E-PAM 2019.2